Négociations avec le STTP : Nomination d’une médiatrice et d’un médiateur
16 octobre, 2024, 08:18 pm 1 commentaire
Hier, le gouvernement fédéral a nommé une médiatrice et un médiateur pour aider Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), alors que les parties poursuivent la négociation de nouvelles conventions collectives pour l’unité urbaine et l’unité des Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS).
La médiatrice et le médiateur aideront les parties dans les négociations et appuieront les discussions en vue de conclure des ententes négociées.
Le processus prévu au Code canadien du travail
Les parties continuent de négocier pendant une période de réflexion de 21 jours qui prend fin le 2 novembre. C’est seulement après cette période que les parties pourraient déclencher un arrêt de travail (suivant un préavis minimum de 72 heures). Cela signifie qu’aucun arrêt de travail ne peut avoir lieu avant le 3 novembre.
Tout au long de la présente ronde de négociations avec le STTP, notre objectif est de conclure des ententes négociées sans interruption de travail.
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Lors de l’avant avant-dernière ronde de négociation pour la convention collective, Postes Canada avait, me semble-t-il, proposé un horaire de 40 heures (4 jours de 10 heures) que le syndicat a refusé au motif que cela diminuerait les heures supplémentaires. Le syndicat n’a pas consulté ses membres avant de refuser cette proposition qui serait acceptée avec intérêt par un certain nombre de membres syndiqués. En tant qu’employé, je considère que les heures supplémentaires sont l’exception et non pas la règle et qu’il est légitime de tenter de diminuer les heures supplémentaires. Par ailleurs, le syndicat n’acceptera jamais cette proposition même si des membres sont d’accord avec celle-ci pour des raisons dogmatiques et une vision passéiste, une position syndicale d’ailleurs en contradiction avec la conciliation travail-famille. Je demande à l’équipe de négociation de Postes Canada de trouver un moyen d’imposer un horaire de 4 jours. Enfin, il conviendrait de récompenser les employés qui acceptent cet horaire de 4 jours par la création de postes véritablement attractifs; autrement dit un horaire de 4 jours en semaine avec des fins de semaine de 3 jours du type vendredi, samedi, dimanche ou samedi, dimanche, lundi. Un repos de 3 jours permettant la conciliation travail-famille est un bien très largement supérieur à celui de gagner plus d’argent.